S’il s’agit d’un rendez-vous important pour les athlètes du monde entier et les supporters, quelques indésirables piquants pourraient profiter de l’aubaine d’un si vaste choix de proies venues des 4 coins du monde, et avec eux le lot de virus qu’ils peuvent transmettre… Devons-nous craindre une flambée de contaminations et le retour d’une France sous la peur des virus ? Prenons un peu de recul pour ne pas paniquer et profiter pleinement du spectacle en 2024 !
Le brassage des populations, qu’il s’agisse d’évènements ponctuels (fêtes, cérémonies, concerts, marchés, réunions...) ou de stratégies migratoires, est inhérent à l’histoire de l’humanité, et même plus largement au monde du vivant. Le propre du vivant n’est-il pas d’interagir avec son environnement et de s’y adapter ?
L’histoire du vivant commence avec celle des micro-organismes qui jouissent d’une bien mauvaise réputation.
Cette impopularité est-elle vraiment justifiée ? Une vie sans eux est-elle envisageable ?
Bien que les virus et bactéries puissent engendrer des problèmes de santé plus ou moins graves pour l’Homme, ils sont essentiels au développement et à la survie des espèces vivantes. En effet, en nous contaminant, ils nous offrent de nombreuses opportunités d’évolution. « On estime que 8 % de notre génome nous a été transmis par des virus » et il faut bien reconnaître que nous leur devons la vie, nous les humains, mais aussi l’ensemble de la famille des mammifères.
Qu’en est-il du potentiel risque à venir à l’été 2024 en France à cause des virus portés par les moustiques ?
Même s’ils sont bien moins médiatisés que les athlètes olympiques, les moustiques ont déjà eu l’occasion de faire de l’ombre à la médaille d’or par le passé.
Lors des Jeux de Rio en 2016, l’Organisation Mondiale de la Santé et le Comité International Olympique ont dû faire équipe pour limiter les contaminations au ZIKA, alors que le Brésil (dont le climat plait particulièrement à ces insectes) était déjà en pleine épidémie avant même l’arrivée des sportifs et de leurs supporteurs.
Les autorités brésiliennes avaient par conséquent relancé une campagne de vaccination massive, multiplié les pièges à moustiques dans les espaces publics très fréquentés et mené une véritable chasse aux foyers de propagation des moustiques.
Malheureusement, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) commence dès maintenant à alerter les français sur une probable augmentation des cas de dengue, de Zika et de Chikungunya en France dans les prochaines années.
Cette augmentation est principalement liée à la prolifération des moustiques tigres sur tout le territoire français, et sera accentuée l’été prochain avec le grand brassement de population pour les Jeux.
C’est pourquoi les autorités sanitaires ont mis en place une vigilance et une surveillance particulière quant à sa progression en France et en Europe. A ce jour, les cas de contamination sont extrêmement rares en dehors de ceux liés à des séjours dans des zones à risque, mais la donne pourrait bien changer dès l’année prochaine.
Pas de panique ! Gardons à l’esprit que les moustiques se nourrissent principalement de nectar et d’eau. Seules les femelles en quête de protéines pour leur progéniture, piquent l’Homme. De plus, les virus sont transmis que si cette femelle a piqué une personne infectée, ce qui réduit déjà considérablement le pourcentage de moustiques pouvant vous contaminer. En prenant un peu de précaution, cette probabilité baissera encore.
En extérieur, des mesures simples peuvent être redoutablement efficaces. Favoriser la biodiversité de l’environnement proche, c’est aussi attirer les prédateurs du moustique, et ils sont nombreux ! Les larves de moustique se développent particulièrement bien dans les eaux stagnantes où elles trouvent des microparticules dont elles se nourrissent. Mais dans cet environnement, elles sont vulnérables face aux poissons et aux libellules notamment qui en font volontiers leur repas. A l’âge adulte, les moustiques sont au menu des hirondelles et des martinets qui avalent 3000 insectes par jour. Les chauves-souris, les grenouilles, les crapauds en sont aussi friands.
Être vigilant quant à l’assèchement des différents sites d’eau stagnante est extrêmement important, faute de quoi ces points d’eau croupie deviennent de véritables paradis propices à la reproduction des moustiques.
A l’intérieur, l’installation d’une moustiquaire aux portes et aux fenêtres du lieu de vie les empêchera efficacement d’entrer, sans impact sur l’écosystème dans lequel ils jouent un rôle non négligeable.
Si les rassemblements humains ne sont pas sans risques, ils sont pourtant vitaux. Nous rencontrer, partager des émotions, croiser des regards qu’ils soient de joie ou de tristesse, s’épauler, se sentir unis devant le dépassement d’un athlète ou d’une équipe, s’étreindre ou s’embrasser n’est-ce pas là des éléments essentiels de la vie, le sel de l’existence et la beauté du sport ?
Quant au moustique tigre, il sera très probablement présent pour cet évènement, mais ne l’oublions pas nous cohabitons déjà avec lui sur le territoire métropolitain depuis 2004.
Sources :
(1) https://www.socialter.fr/article/gloires-aux-microbes
(2) Des moustiques et des hommes - Les raisons de la pullulation des moustiques - IRD Éditions.pdf
Êtes-vous sûr de vouloir supprimer cet article ?
N°1 DU STORE, VOLET
& MOUSTIQUAIRE
20 ANS
D'EXPÉRIENCE
GARANTIE
DE 2 À 5 ANS
4.6/5
12417 AVIS
Retrouvez vite tous vos produits en cliquant sur le lien envoyé par mail
L’action que vous vous apprêtez à faire va supprimer votre remise panier exceptionnelle. Celle-ci n’est plus valable en cas de nouvel ajout panier, de suppression de produit dans votre panier et de modification de quantité.
Êtes-vous sûr de vouloir continuer l’action en cours ?